Plongée dans l’élan créatif de ce début d’année 2024, notre équipe s’est de nouveau lancée dans l’aventure stimulante de la Global Game Jam. C’était l’occasion pour deux de nos camarades de découvrir pour la première fois cet événement intense mais ô combien enrichissant, qui consiste à créer un jeu en 48 heures sur un thème donné. Celui de cette année était « Make me Laugh », traduisez par « Faites-moi rire », ce qui a instantanément déclenché des sourires sur nos visages. 

Ainsi a commencé la production de Smile Land, un jeu de gestion d’un parc d’attractions visité par des Smileys. Notre sens de l’humour étant discutable, il nous était difficile de concevoir une idée qui ferait rire les autres. Nous avons donc basculé notre brainstorming sur des discussions spontanées, autour d’une table à midi où nous pouvions nous exprimer sans retenue. Les idées les plus loufoques ont alors émergé : « Mettre un chat dans un micro-ondes », désapprouvé catégoriquement par Sabrina, « Faire rire quelqu’un jusqu’à ce qu’il éclate littéralement de rire » ou encore « Transformer les personnes mortes de rire en barre de rires pour soigner le roi Henri golo et la reine Coco mique ». Au final, les barres de rires sont devenues des Rirembars, en hommage à une délicieuse barre caramélisée pleine d’humour. Le micro-ondes a été transformé en micro-mixeur, et les personnages humanisés ont évolué en Smileys pour rendre le jeu moins choquant car, oui, nous en avons conclu que nous avions un humour très noir.

Cette Game Jam a également été l’occasion idéale de développer de nouvelles compétences que nous n’avions pas le temps d’acquérir pendant notre travail habituel au studio. Fabien s’est aventuré dans la complexité de l’intelligence artificielle, Kevin a tenté de maîtriser les lois de la physique, Justine a exploré l’univers minutieux du level design et Léo a retrouvé le plaisir de créer des shaders. Sabrina nous a rejoints au début pour nous aider dans son domaine de prédilection : le graphisme.

Smile Land a été un interlude agréable entre nos projets, nous permettant de renforcer l’esprit d’équipe en partageant de nombreux fous rires durant sa conception, et d’élargir notre éventail de compétences. Même si le jeu était un peu ambitieux pour une Game Jam de 48 heures, il nous a motivés à le continuer pour pouvoir le publier en ligne.

ps : Aucun chat n’a été maltraité dans ce jeu.